Il est fréquent de confondre le cancer du col de l’utérus avec le cancer du corps de l’utérus. Il s’agit cependant de deux maladies bien distinctes par de nombreux points. Les facteurs de risques, les diagnostics ainsi que les traitements ne sont en effet pas les mêmes dans les deux cas.
Ces deux maladies constituent deux types de cancer importants touchant l’appareil de reproduction de la femme. Parmi ce type de cancer, on compte également le cancer de l’ovaire. Voici les principales différentes entre ces deux cancers qui n’ont que leur proximité en commun.
A découvrir également : Les clés pour ne pas être contaminé par une IST
Les bases de l’anatomie féminine
L’appareil génital féminin est composé de nombreux organes. En premier lieu, il y a le vagin qui offre une ouverture sur la vulve. Lors des rapports sexuels, le pénis est introduit par cet orifice. En moyenne, le vagin mesure 8 cm de long.
Cette distance représente l’écart entre l’entrée de l’orifice et le fond du vagin. Il est naturellement plus étroit vers la vulve, et commence à s’élargir vers le fond. Le vagin communique avec l’utérus grâce au col de l’utérus. Ce dernier est une sorte de coupole bombée qui est placée près de la cavité vaginale. Le col de l’utérus est la partie au-dessus. Il possède une musculature importante et se prolonge par les trompes qui eux-mêmes débouchent sur les ovaires.
A découvrir également : L’essentiel sur le cancer du col de l’utérus
Le cancer du corps de l’utérus
Le cancer du corps de l’utérus, ou cancer de l’endomètre diffère du cancer du col de l’utérus. Les facteurs de risque, les diagnostics et les traitements ne sont pas les mêmes dans les deux cas. Le cancer du corps de l’utérus apparait souvent à la ménopause.
Il est favorisé par la prise d’estrogènes, par certains médicaments de thérapie hormonale, la surcharge pondérale ainsi que par des maladies associées. L’hypertension, le diabète et l’obésité peuvent ainsi favoriser son développement. Le nombre de personnes atteintes du cancer du corps de l’utérus est en nette augmentation.
Il concerne près de 5 000 femmes tous les ans. Près du quart des femmes qui en souffrent en meurent chaque année. Le traitement recommandé est une hystérectomie totale afin d’éviter les éventuelles récidives.
