Une recrudescence des MST

L’Institut de Veille Sanitaire a révélé que le nombre de personnes atteintes d’infections sexuellement transmissibles est en constante augmentation. Un constat alarmant qui traduit le retour des comportements sexuels à considérer comme risqués.

Les hétérosexuels plus sensibles à la syphilis

L’épidémie de la syphilis est réapparue en France en 2000 et n’a plus été éradiquée de nouveau, et ce, malgré le fait qu’un système de surveillance et de lutte ait été mis en place. Entre l’année de sa réapparition et 2006, près de 2 300 personnes ont été infectées.

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Si l’année 2005 a connu une légère diminution du nombre de cas, le taux d’infecté augmente à nouveau de manière significative en 2006. Il est alors supérieur à celui qui a été observé les années précédentes. Les régions les plus touchées à l’époque étaient l’Ile-de-France et le Nord-Pas-de-Calais. La majorité des infectés sont des hommes bisexuels ou gays.

En effet, ils représentaient 83 % des cas recensés cette année-là. Il est à noter cependant que le nombre d’hétérosexuels atteints de la maladie augmente de plus en plus. L’InVS opte alors pour un renforcement des campagnes de prévention et de dépistage qui ne semblent plus aussi efficaces contre ce fléau.

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Augmentation du nombre d’infectés à la Chlaemydia

La Chlamydiae trachomatis connait également une hausse importante depuis le début des années 2000. La progression est régulière et ne connait aucune baisse, même légère, ces dernières années. Pour cette maladie comme pour la syphilis, la région la plus touchée est l’Ile-de –France.

Le taux d’infection sur les autres régions reste relativement bas comparé à l’Ile-de-France où le taux explose littéralement. L’origine de cette recrudescence de la Chlamydiae trachomatis reste un mystère, car il semble difficile de trouver une réponse satisfaisante à cette question. Ici aussi, le relâchement de prévention est considéré comme un élément pouvant influencer cette tendance.

La gonococcie

Aussi appelée chaude-pisse ou blennorragie, la gonococcie connait elle aussi une augmentation significative. Si les hommes peuvent présenter des signes d’atteintes génitales, les femmes ne montrent généralement aucun symptôme révélateur.

Ce constat semble affirmer que les comportements à risque deviennent de plus en plus fréquents et que les méthodes de prévention ne sont pas respectées.

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