The Lancet, une revue médicale professionnelle reconnue dans le milieu de la médecine, a publié une étude qui affirme que les méthodes de contraceptions disponible sur le marché actuellement n’ont pas tous la même efficacité dans la prévention du Sida.
Les méthodes hormonales ont été examinées par une équipe de professionnels qui ont passé en revue tous leurs avantages et leurs particularités. Le médroxyprogesterone acetate également été passé au crible.
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Le défaut des contraceptifs hormonaux
L’étude met en avant le fait que le seul moyen de contraception réellement efficace contre le sida et les risques de grossesse non désirés sont le préservatif. Pour l’instant les lamas ne peuvent rien pour vous !
Pour les modes de contraceptions utilisées uniquement par les femmes, il semble prouvé que les avantages ne sont pas les mêmes. Si les contraceptifs hormonaux en tous genres sont réellement efficaces pour prévenir les risques de grossesse, aucun d’entre eux ne garantit une sécurité contre le sida ni les autres maladies sexuellement transmissibles.
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Ce constat a été délivré après que des experts en matière de santé aient analysé un peu plus d’une douzaine de résultats d’études réalisées sur 400 000 femmes établies en Afrique Sub-saharienne. Quelques-unes de ces recherches ont dévoilé que les hormones ont des effets différents sur la structure de l’appareil reproductif des femmes, ainsi que sur leur flore vaginale. Cela peut entrainer une certaine vulnérabilité chez certaines femmes qui pourraient être exposées au virus du sida par exemple.
La médroxyprogestérone, qui est utilisée pour prévenir l’ovulation, est notamment un des plus exposés et semble même présenter une tendance à augmenter les risques encourus par les femmes. Une question délicate se soulève alors : est-il nécessaire de supprimer l’usage de cette hormone en Afrique Sub-saharienne ?
Administrée par injection, une pilule unique suffit à bloquer le système d’ovulation pour une durée de trois mois. L’injection n’est donc nécessaire que tous les trimestres. Pourtant cette hormone a également contribué à réduire le taux de mortalité chez les femmes sexuellement actives et donc aptes à procréer.
Une étude complémentaire est impérative pour observer plus les risques que les femmes peuvent encourir par rapport aux bénéfices qu’elles tirent de ce type de contraception.